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Le
site sous-marin de Qaitbay
Le service de
topographie intervient sur la fouille sous-marine pour le positionnement
des blocs antiques immergés, sur le site de Qaitbay. Un système
a été mis au point par les plongeurs et les topographes,
lors de la première grande campagne de fouilles en 1995. Une bouée,
à laquelle est fixé le prisme réflecteur utilisé
habituellement pour les mesures de distance, flotte à la surface
de la mer. Elle est reliée par un palan à une gueuse de
35 kilos, à l’extrémité de laquelle se trouve un
pointeau. Au fond de l’eau, un plongeur positionne le pointeau sur le
point à relever (angle de bloc, piquet en fer...). Il règle
le palan pour placer la bouée à la verticale du point. L’opérateur
topographe, posté sur le quai, procède aux mesures. Des
signes gestuels, francs et clairs, permettent à l’équipe
de communiquer sans ambiguïté. |
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Ce système est restreint par la houle qui fait bouger la bouée en surface, le courant qui empêche la verticalité de la corde (les mesures seront erronées) et enfin par l’éloignement entre le tachéomètre et la bouée. Il ne peut donc être pratiqué que par mer calme et près de la côte.
La carte des blocs antiques immergés immédiatement au pied du fort de Qaitbay, a ainsi été dressée depuis 1994. Elle ne totalise pas moins de 2535 blocs au 30 septembre 2001.
Depuis juin 2001, les plongeurs disposent d’un nouvel outil de mesures sous-marin : l’aqua-mètre D100. Ce système de mesure acoustique permet de mesurer les coordonnées relatives entre une base et un pointeur. Le service de topographie intervient malgré tout pour positionner la base et les points de référence dans le système de coordonnées général. |