Les
épaves et la prospection
Depuis octobre
1996, les fouilles et la prospection se sont étendues plus au large,
où gisent de nombreuses amphores concrétionnées, révélant
plusieurs épaves. Dès les premières explorations des
plongeurs, il s’avéra nécessaire de cartographier les objets
observés au fond de l’eau.
A 400 mètres
du quai, le plongeur en surface devait faire preuve d’une acuité visuelle
aiguë et d’une grande attention pour communiquer avec le topographe.
Au-delà de 600 mètres, le système précédemment
décrit n’était plus applicable.
Nous avons
donc eu recours au positionnement par satellite, système développé
dans les années soixante-dix par le Département de la Défense
des Etats Unis, mais faisant aujourd’hui partie intégrante des
outils de travail à la disposition des géomètres
et topographes. Un récepteur, capable de recevoir et d’utiliser
les signaux émis par les satellites GPS, permet de connaître
la position de n’importe quel point dans le référentiel
mondial World Geodetic System 1984 (WGS 84). Un seul récepteur
fournit une position absolue précise inférieure à
une dizaine de mètres.
Les applications
topographiques et géodésiques nécessitent l’utilisation
d’une technique différentielle faisant intervenir deux récepteurs
GPS : un fixe, servant de référence, un autre mobile. Cette
technique permet d’obtenir une précision relative de l’ordre du centimètre.
Le CEA a acquis
un GPS différentiel de marque Leica (système 200, monofréquence)
en avril 1995 et a profité, pendant 18 mois du prêt de la même
société d’un autre modèle (système 300, bifréquence
et temps réel).
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